< 2040>
Voyage au cœur de futurs
numériques responsables
Nature
Synthétique
TEMPS DE LECTURE : 5 MIN
Bientôt, dans un futur près de chez vous
2030, les tensions ont franchi un nouveau palier le mois dernier, entre ancien et néo ruraux. Les prix du secteur foncier ont atteint un nouveau record.
Synopsis
Les dérèglements climatiques de la planète, les problématiques liées à la perte de la biodiversité et les dégâts et crises à répétition que cela engendre ont modifié profondément le rapport des populations mondiales au développement et à ce que signifie la modernité. Le monde, de plus en plus urbain et individualiste, cherche également à retrouver un sens et une vie plus ancrée dans le présent. Par conséquent, un phénomène de retour en arrière apparaît, avec une profonde volonté de communion avec la nature, qui a été pendant des années malmenée par les êtres humains. Ces nouveaux groupes inventent un monde où l’homme conçoit sa propre technologie en collaboration avec la nature, le vivant et son environnement proche. L’énergie vient des éléments naturels comme le soleil, le vent ou l’eau. Sa disponibilité fluctue en fonction des conditions climatiques. Des “zones blanches” se multiplient, où le filaire reprend ses droits. Tous les moyens sont bons et mis en place pour limiter l’impact de l’homme sur son environnement, et les solutions de production et de consommation biologiques sont privilégiées.
La société de 2040
La société de 2040 est une société adaptée du mode de production et de consommation biologique. C’est une société qui revient de 250 ans d’urbanisation, d’industrialisation et de numérisation pour se reconnecter à la nature, retrouver ce rapport viscéral que peut avoir l’homme avec son environnement. En somme, c’est une société qui veut retrouver l’humanité, la vraie. Cette société veut de la nature, de la verdure dans son espace public, comme privé, recherche un rapport intime à ce qu’elle consomme, mange, produit. C’est dans ce contexte que biotechnologies et numérique convergent.
Plusieurs évolutions sociétales ont fait advenir ce futur. La COVID a généré une suspicion vis-à-vis des modes de vie et du modèle de développement. Toute la chaîne de valeur est pensée pour limiter au maximum l’impact sur l'environnement et la consommation de ressources. La société de consommation et la modernité ne font plus rêver. Une préoccupation hygiéniste en est sortie. La technologie accompagne cette passion hygiéniste. De même, la pandémie a entraîné une volonté de faire moins mais mieux. Les individus veulent revenir à une production locale, faire soi-même, connaître toute la chaîne de production.Au niveau numérique, il y a une volonté de limiter l’obsolescence matérielle. Il y a également une volonté, a minima, de limiter l’impact sur l’environnement de l’extraction de minerais, idéalement, le remplacer par des méthodes biophiles. Concernant les comportements numériques individuels, le strict nécessaire est recherché. Chacun tente de se détacher des mauvaises habitudes numériques. Le consommateur est conscient de son impact, le mesure et le maîtrise dans tous ses actes.Au niveau énergétique, l’essor des énergies renouvelables permet une énergie propre et adossée aux cycles de la nature.
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